Unité INSERM UMR_S 999
Hypertension Pulmonaire :
Physiopathologie et Nouvelles thérapies
Directeur : Professeur Marc HUMBERT
Recherche préclinique : Recherche clinique :
A l'Hôpital Marie Lannelogue | A l'Hopital Bicêtre |
Département de recherche médicale | Service de Pneumologie et Réanimation Respiratoire |
Centre National de Référence de l'Hypertension Pulmonaire | |
133, Avenue de la Résistance | 78 Rue du Général Leclerc |
92350 Le Plessis-Robinson, France |
94270 Le Kremlin-Bicêtre, France |
Objectifs :
Sous le terme d'hypertension artérielle pulmonaire sont regroupées diverses maladies sévères telles que l'hypertension artérielle pulmonaire idiopathique et les hypertensions artérielles pulmonaires compliquant d'autres situations cliniques.
L'hypertension artérielle pulmonaire est à l'origine d'une dyspnée d'effort et d'un handicap fonctionnel. Elle met en jeu le pronostic vital du fait de l'augmentation des pressions artérielles pulmonaires à l'origine d'une insuffisance cardiaque droite.
L'hypertension artérielle pulmonaire se définit comme une augmentation de la pression artérielle pulmonaire moyenne à plus de 25mmHg au repos et/ou 30mmHg à l'effort sans élévation de la pression capillaire. Un remodelage artériel pulmonaire intense aboutissant à une obstruction des petits vaisseaux pulmonaires est responsable de la maladie.
L'objectif principal de l'équipe de recherche "HYPERTENSION PULMONAIRE : PHYSIOPATHOLOGIE ET NOUVELLES THERAPIES" est la compréhension de la physiopathologie de cette maladie pour une meilleure prise en charge clinique des patients. Analyser les mécanismes à l'origine du remodelage artériel pulmonaire et identifier de nouvelles cibles moléculaires pour améliorer et à terme guérir l'hypertension artérielle pulmonaire sont nos priorités.
Grâce à un registre national électronique, un centre de ressource biologique et des chercheurs et cliniciens hautement spécialisés, nos équipes vont étudier les mécanismes potentiellement à l'origine du remodelage artériel pulmonaire chez l'homme et dans des modèles animaux de la maladie.
Cela permettra d'identifier de nouvelles cibles thérapeutiques, de développer l'innovation et de tester de nouvelles stratégies thérapeutiques.
Nous souhaitons guérir cette maladie grave pour laquelle aucun traitement curatif n'est actuellement disponible.